les jours passent,...et ne se ressemblent pas.
JOUR 1
Seconde heure déjà c'était parti, environ trois minutes debout pour obtenir le calme relatif et les faire tenir debout sans les mains sans les tables en bascule. J'ai fini par prendre un carnet pour lui coller une première observation "ho, pourquoi moi?? Non jt'e l'donne pas! ho! pourquoi moi?? comme par hasard??? tu me prends pour un animal ou quoi?? j'ai rien fait!! ho!!! à qui tu parles???" en réponse à un très sobre "soufiane, ton cahier de correspondance s'il te plait."
JOUR 2
...Soudain je les vois hilares, avec les
t-shirts sur le nez...et puis les insultes "haaa mais c'est qui, c'est
qui???" le tout vraiment super discrètement, visiblement pour foutre le bronx
le plus possible...
moi "bon qu'est-ce qui se passe?" " haaaa
madaaaame, haaa c'est dégueulasse!!" moi énervée, qui n'ait pas envie de
tourner autour du pot vingt minutes.. "bon y en a un qu'à pété c'est
ça?" réponse "haaa, nan, avec ce que ça sent c'est pas un pet c'est
un caca"....
JOUR 3
Première rédaction élèves entre 15 et 16 ans.
durée 1h.
ET DE C'EST TABLEAU SORTE DES FANTOME ET PRI PAR
LA PEUR GE
ME SUIS ENFUIT
C'est l'original.
JOUR 4
Remarque d’un copain… « Normal, on développe les compétences transversales, c'est-à-dire qu'on a jeté aux oubliettes les connaissances (rétrogrades et déprimantes) et on travaille en plaçant l'élève et ses compétences au centre du système. Le travail est donc périphérique car le centre fait défaut : l'élève a foutu le camp et les compétence n'ont jamais brillé par leur présence. C'est ça l'avenir : travailler sur du vent et des courants d'air. »